Lors des Assises de la protection de l’enfance vendredi, la secrétaire d’État chargée de l’enfance a déclaré vouloir lutter contre la « lassitude » des professionnels.
Pour aider les jeunes enfants, très exposés aux coups de chaleur, à supporter la canicule qui s’installe sur le territoire, les professionnels de l’accueil du jeune enfant sont invités à adapter leur fonctionnement.
Le décret censé préciser les attributions de la secrétaire d’État chargée de l’enfance jette un peu plus le flou, comme celui de la ministre déléguée à l’égalité qui obtient une compétence sur les modes d’accueil.
Alors que le flou règne quant aux ambitions du gouvernement pour la petite enfance, les acteurs commencent à placer leurs pions pour la prochaine négociation entre l’État et la Cnaf, où les assistantes maternelles tentent de se faire entendre.
Le collectif qui s’inquiète des travaux du Comité de filière petite enfance s’adresse aux futurs députés pour alerter sur la situation des modes d’accueil.
Collectifs et associations invitent les futurs députés à faire plus de place aux enfants à l’Assemblée nationale et à impulser une politique ambitieuse pour la jeunesse.
Après une attente inédite pour savoir qui aurait la compétence « petite enfance », plusieurs représentants craignent l’invisibilité au sein du ministère des solidarités.
Dans un rapport publié hier, le laboratoire d’idées libéral propose de créer un « parcours petite enfance » en s’appuyant sur les micro-crèches privées, au coût pourtant prohibitif pour les familles pauvres.
Selon les décrets d’attribution des ministres qui ont été publiés aujourd’hui au Journal Officiel, Damien Abad est officiellement en charge de la famille et de la petite enfance