Une note juridique de l'ONPE analyse les 42 articles de la loi du 7 février 2022. Elle vise à accompagner les acteurs de la protection de l’enfance, dont les assistants familiaux.
Pour Christian Dehaspe, chef de service du placement familial spécialisé Entr’Actes géré par la Sauvegarde du Nord, à Lille, ancien directeur d’un centre de placement familial à Bruxelles, la profession d’assistante familiale va évoluer sous l’impulsion de la loi du 7 février 2022.
Si Emmanuel Macron respecte son programme de campagne, il devrait créer un droit opposable à une solution d’accueil. Focus sur une promesse jusqu’ici jamais tenue, récemment auscultée par le Conseil économique social et environnemental (CESE).
Le deuxième baromètre sur la qualité de vie au travail du syndicat révèle une dégradation de la satisfaction des professionnelles, pourtant toujours très engagées dans leur métier.
Une circulaire du 3 mai 2022 précise les dispositions de la loi du 7 février 2022 qui s’appliquent dès à présent, notamment la priorité de l’accueil de l’enfant par un membre de la famille ou un tiers digne de confiance.
Une série de décrets publiés fin avril encadre les conditions du versement de la revalorisation de 183 euros nets mensuels pour les travailleurs sociaux jusqu’ici exclus, mais les assistants familiaux ne sont pas concernés.
Le gouvernement a précisé le 12 avril 2022 les modalités de poursuite de la mise en œuvre des « 1000 premiers jours » qui comprend des mesures en direction des professionnels de l’accueil du jeune enfant.
Jusqu’ici peu transparents car soumis à la confidentialité des échanges, certains éléments des travaux du comité de filière sont désormais accessibles sur le site du ministère des Solidarités, comme le précise sa présidente Elisabeth Laithier.