A l'opposé des organisations représentatives, le Haut conseil estime que l’extension des missions des RPE va dans le bon sens pour simplifier les démarches des parents.
Les syndicats et associations se sont vivement opposés à cette mesure contenue dans le projet de loi plein emploi, lors d’une séance du comité de filière tenue cet après-midi.
Le projet de loi « plein emploi » prévoit de leur déléguer, pour le compte des parents employeurs, des démarches liées à l’emploi des assistantes maternelles.
Sur le modèle des crèches à vocation d’insertion professionnelle (AVIP), plusieurs types d’accueil individuel, notamment de type maisons d’assistantes maternelles (MAM), s’organisent pour proposer une offre de garde à des familles en situation d’insertion.
Dans un avis relatif aux recommandations du rapport de l’Igas sur l’accueil et la prévention de la maltraitance dans les crèches, le comité détaille ses préconisations.
Une embauche avant 6 h ou après 20 h, un accueil étendu aux samedis, dimanches et jours fériés, voire aux nuits... Les assistantes maternelles, qu’elles exercent à domicile ou en maison d’assistantes maternelles (MAM), sont nombreuses à accueillir des enfants sur des horaires dits « atypiques », afin de répondre aux besoins de parents eux-mêmes confrontés à des horaires de travail décalés. Mais un tel accueil ne s’improvise pas.
Si le gouvernement ne prend pas rapidement des mesures pour l’accueil du jeune enfant, le collectif Pas de bébés à la consigne appellera à la mobilisation le 6 juin prochain.
Dans un rapport publié le 27 avril, le Haut conseil préconise de nouveau une socialisation précoce de tous les enfants avant trois ans pour leur développement optimal.
Si, une fois le contrat achevé, les liens tissés avec l’enfant et les parents-employeurs connaissent une pérennité variable, la séparation est un tournant qui se prépare, en particulier pour l’enfant.