Le HCFEA promeut les accueils flexibles pour les jeunes enfants

Le 26 avril dernier, la première ministre Elisabeth Borne présentait la nouvelle feuille de route du gouvernement, à la suite du long conflit social lié au projet de réforme des retraites. Elle annonçait le déploiement d’une « garantie d’accueil du jeune enfant pour répondre aux besoins des parents et de leurs enfants (investissement dans les modes de garde, structuration des missions d’information, d’orientation et de structuration de l’accueil du jeune enfant) ».

Côté calendrier, « une politique active pour la garde des moins de 3 ans » est annoncée dès 2024.

Ces annonces s’inscrivent dans le cadre du Service public de la petite enfance et des précisions du ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe sont attendues dans les prochaines semaines. La restitution du Conseil national de la refondation (CNR) petite enfance, prévu initialement le 4 mai, a toutefois été reportée.

Un parc d’accueils flexibles

Dans ce contexte de forte actualité autour de l’accueil du jeune enfant, le Conseil de l’enfance et de l’adolescence du Haut conseil de la famille de l’enfance et de l’âge (HCFEA) a publié le 27 avril un nouveau rapport autour de la qualité, la flexibilité et l’égalité de l’accueil.

Il y préconise de créer un « parc d’accueils flexibles » - ludothèques, accueils de plein air ou mobile, classes passerelles, ateliers en accueil individuel ou collectif, etc – ouvert à tous les enfants qui ne fréquentent pas les accueils formels au quotidien.

« L’objectif est de permettre aux jeunes enfants une expérience de socialisation souple, avec d’autres enfants avant qu’ils n’entrent dans le cadre d’une socialisation structurée par l’école maternelle » écrit le HCFEA.