Selon le rapport 2018 de l’Observatoire national de la petite enfance (Onape) publié hier, le nombre de professionnelles, soumises à plusieurs formes de « jugement social » défavorable, continue de reculer.
Dans un bilan de la concertation autour des futures ordonnances sur les modes d’accueil, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) constate l’absence de consensus autour de plusieurs mesures et souhaite poursuivre les consultations d’ici la présentation des ordonnances, prévues avant l’été.
Un rapport publié hier par le Haut conseil de la famille et de l’enfance et de l’âge préconise, dans le cadre d’une réflexion sur une réforme des congés parentaux, de créer un droit opposable à un accueil collectif à partir de deux ans.
Ces mauvais résultats sont liés au reste-à-charge plus important dans l’accueil individuel, et aux critères d’attributions des crèches donnant priorité aux couples bi-actifs.
Initiés en juillet 2013, ces schémas territoriaux peinent toujours à convaincre de leur efficacité, comme le montre une évaluation publiée par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF).
Dans son vade-medecum sur l’attribution des places en crèche remis au gouvernement le 6 novembre, Elisabeth Laithier, co-présidente du groupe de travail petite-enfance au sein de l’Association des maires de France (AMF), plaide pour la création de passerelles entre accueil collectif et accueil individuel.
Une étude longitudinale menée par des chercheurs de l’Inserm, de Sorbonne Université et l’Université de Bordeaux montre que la fréquentation des modes d’accueil formels a une influence positive sur le développement comportemental et émotionnel des enfants. Un effet plus particulièrement marqué en structure collective.
Sans surprise, la Convention d’objectifs et de gestion (COG) signée le 19 juillet 2018 entre l’État et la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) déçoit fortement les représentants de l’accueil individuel.
Le conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) a voté pour la sixième Convention d’objectifs et de gestion de la branche Famille avec l’État hier. Les documents communiqués ne mentionnent aucun engagement chiffré pour les assistantes maternelles.