Dans un rapport qui doit être soumis au vote aujourd’hui, le HCFEA propose d’assouplir le statut de salariée du particulier employeur, via des organismes prestataires ou le travail indépendant : des mesures censées renforcer l’accueil individuel qui inquiètent les acteurs de la branche.
Alors que le flou règne quant aux ambitions du gouvernement pour la petite enfance, les acteurs commencent à placer leurs pions pour la prochaine négociation entre l’État et la Cnaf, où les assistantes maternelles tentent de se faire entendre.
L’ANRAMAM et l’UFNAFAAM soumettent une dizaine de propositions aux candidats pour maintenir le nombre de professionnelles en exercice et reconnaître la place essentielle du premier mode d’accueil français.
Baisse du nombre de professionnelles, recours à l’accueil individuel, effets de la crise sanitaire : l’analyse chiffrée du rapport annuel de l’Observatoire national de la petite enfance (Onape).
Dans un rapport remis hier à Adrien Taquet, le HCFEA propose trois scénarios et demande l’augmentation de la dépense publique liée au complément de libre choix du mode de garde (CMG) pour revaloriser l’accueil individuel.
Le bilan annuel des branches du particulier employeur diffusé par l’Observatoire des emplois de la famille de la FEPEM montre l’impact de la pandémie et le recours toujours en baisse aux assistantes maternelles.
Une étude publiée hier par la Drees montre que l’accueil individuel reste le plus élevé dans les zones rurales, mais tend à baisser plus fortement qu’en milieu urbain ces dernières années.
La tendance à la baisse de l’accueil individuel en emploi direct par les particuliers se poursuit en 2019 selon un bilan statistique de la caisse nationale du réseau des Urssaf.