Avec 48 000 naissances en moins en 2023 par rapport à 2022, la pression baisse sur le secteur de l’accueil individuel et collectif, en proie au vieillissement et à la pénurie de professionnels.
Recul du nombre de professionnels et de places, déclin de l’accueil familial, développement des MAM : les derniers chiffres de l’offre d’accueil individuel dévoilés aujourd’hui par la Drees confirment les tendances observées depuis 10 ans
Dans un rapport publié le 20 novembre, l’organisation de défense des droits de l’enfant pointe la nécessité de développer les modes d’accueil dans les territoires ultramarins.
Quatre organisations représentatives du secteur, dont l’Ufnafaam et le SNPPE, se positionnent contre le projet du gouvernement visant à permettre aux RPE de s’occuper des contrats entre parents employeurs et assistantes maternelles.
Les syndicats et associations se sont vivement opposés à cette mesure contenue dans le projet de loi plein emploi, lors d’une séance du comité de filière tenue cet après-midi.
Le projet de loi « plein emploi » prévoit de leur déléguer, pour le compte des parents employeurs, des démarches liées à l’emploi des assistantes maternelles.
Les inspecteurs pointent le développement d’une offre quantitative sans pilotage de la qualité, dans des établissements où les maltraitances restent « un impensé ».
Selon la lettre de l’Observatoire national de la petite enfance (ONAPE) publiée en décembre 2022, le nombre de places en accueil individuel a baissé de 33 800, entre 2019 et 2020, et la profession montre des signes de transformation.
Assistantes maternelles salariées par les communes, restes à charge équivalents entre accueil individuel et collectif : une étude comparative publiée par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) permet de mieux situer les enjeux de la France sur le sujet.