Dans ses 15 propositions pour un service public de la petite enfance, le conseil recommande de transférer la compétence de l'accueil des jeunes enfants aux communes.
La petite enfance peine à se faire une place dans des programmes électoraux majoritairement sommaires sur ses enjeux. Face aux candidats, les représentants de l’accueil individuel détaillent leurs propositions.
Une synthèse des études internationales publiée par la CNAF montre que les deux spécificités françaises, la primauté de l’accueil individuel et l’inégalité d’accès aux modes d’accueil, sont absentes des recherches scientifiques.
Une consultation auprès des professionnelles lancée par l’Unsa Proassmat montre qu’elles souhaitent sécuriser leur exercice et être mieux prise en compte dans les politiques publiques.
L’ANRAMAM et l’UFNAFAAM soumettent une dizaine de propositions aux candidats pour maintenir le nombre de professionnelles en exercice et reconnaître la place essentielle du premier mode d’accueil français.
Lors du renouvellement du conseil d’administration de la CNAF, le secrétaire d’État Adrien Taquet a souligné l’absence de « hiérarchie » entre les modes d’accueil et l’UNAF a invité la branche famille à s’interroger sur le modèle privé lucratif.
Publié discrètement en novembre, le document pointe l’absence de régulation par l’État du Crédit impôt famille qui a permis l’essor des crèches et micro-crèches privées.
Dans une note à destination des candidats à l’élection présidentielle, le « laboratoire d’idées » Terra Nova propose d’investir dans la petite enfance en faisant l’impasse sur les assistantes maternelles.
Un rapport sénatorial préconise de renforcer la qualité d’accueil, la formation des professionnels et de créer un service public d’accueil pour tous les jeunes enfants.
Présenté hier en conseil des ministres, le bilan de la stratégie nationale montre le retard du développement des offres d’accueil pour les jeunes enfants en situation de pauvreté.