Malgré l’augmentation du nombre d’enfants placés en famille d’accueil depuis 20 ans, le nombre de professionnels recule face à l’émergence d’autres modes d’hébergement.
Le Défenseur des droits et cinquante associations oeuvrant dans le champ de l’enfance ont organisé une consultation auprès de 2200 enfants pour entendre leur opinion sur leurs droits et faire remonter leurs propositions.
Éloignement géographique, fuseaux horaires différents : les professionnels de la protection de l’enfance des territoires d’Outre-Mer peinent à se faire entendre et se regrouper. Un groupe de travail au sein du CNPE et un réseau officiel des territoires ultra-marins viennent d’être créés.
Remis au secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance Adrien Taquet vendredi 30 août par la députée Brigitte Bourguignon, un rapport émet 40 recommandations pour soutenir les jeunes sortants de l’Aide sociale à l’enfance.
Dans un rapport publié le 15 juillet et consacré à cette double problématique, la CNAPE invite au décloisonnement et à l’action pour mieux accompagner ces enfants particulièrement vulnérables.
Lors des Assises nationales de la Protection de l’enfance le 4 juillet 2019 à Marseille, le secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités Adrien Taquet a annoncé plusieurs mesures de son futur Pacte pour l’enfance prévu pour l’automne.
Le rapport de la mission d’information sur l’Aide sociale à l’enfance déposé hier à l’Assemblée nationale préconise de réviser le statut des assistants familiaux, de revaloriser et d’harmoniser leur rémunération.
Dans ses conclusions remises hier au gouvernement, le groupe de travail sur l’accueil familial invite à améliorer les conditions d’exercice, réviser le statut, promouvoir les différents types d’accueil familial et soutenir l’accueil par des tiers.
Selon une étude annuelle publiée hier, l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) montre que la dépense nette d’action sociale des départements en 2018 a faiblement augmenté, sauf la dépense allouée à la protection de l’enfance.
Très attendue par les jeunes majeurs, leurs représentants et les professionnels qui les accompagnent, le texte de la proposition de loi adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 7 mai provoque colère et incompréhension.