Sans surprise, le conseil d’administration de la CNAF a élargi mardi les mesures de soutien pour les établissements d’accueil du jeune enfant pour faire face aux nouvelles restrictions.
Les nouvelles recommandations diffusées ce matin par le ministère des Solidarités et de la Santé indiquent la conduite à tenir pour maintenir l’accompagnement, poursuivre le travail tout en limitant la diffusion du virus.
Le cabinet d’Adrien Taquet ne reconnaît aucune maladresse et considère que les textes sont faciles à interpréter. Sur le terrain, la réalité est beaucoup plus compliquée et le malaise est profond.
Dans une foire aux questions diffusée cet après-midi, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) tente de lever les ambiguïtés persistantes pour l’exercice de l’accueil individuel.
Il s’agit pour ces acteurs d’assurer la sécurité et la qualité de l’accompagnement par des professionnels de nouveau en première ligne pour accompagner en continu les enfants placés.
Entre le marteau du décret et l’enclume des consignes gouvernementales, les professionnelles exerçant en MAM ont cherché des réponses pendant tout le week-end. Résultat : certaines ouvrent, d’autres ferment, toutes s’adaptent faute de clarté.
Droits de visite et d’hébergement maintenus, continuité d’activité dans les IME et les ITEP, possibilité de séjours de vacances : les nouvelles mesures de restriction sont moins drastiques que lors du premier confinement.
Tout en recommandant aux parents « dans un esprit de responsabilité collective, de ne pas y recourir, sauf en cas d’absolue nécessité », le ministère confirme le maintien de l’accueil de jeunes enfants par les assistantes maternelles qu’elles exercent à leur domicile ou en MAM, qu’elle soient employées par un particulier ou une crèche familiale.
En laissant parents employeurs et assistantes maternelles se débrouiller sans directives claires, le gouvernement renoue avec la confusion habituelle estiment les organisations représentatives.