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Monenfant.fr : des problèmes techniques pour l’entrée en vigueur de l’obligation

Monenfant.fr : des problèmes techniques pour l’entrée en vigueur de l’obligation
Publié le 01/09/2021
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Le site était indisponible hier, jour de la publication du décret, et la campagne d’information auprès des assistantes maternelles est reportée.

Ce scénario était malheureusement prévisible : avec des textes officiels publiés seulement hier et une absence de communication large de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) l’entrée en vigueur de l’obligation d’inscription des assistantes maternelles sur le site monenfant.fr fait l’objet d’un couac.

De nombreuses assistantes maternelles font remonter sur les réseaux sociaux et auprès de leurs représentants associatifs et syndicaux leurs difficultés à se rendre sur le site depuis hier pour se conformer à la nouvelle obligation.

Rappelons que la possibilité d’exercer leur activité est désormais conditionnée à l’inscription sur monenfant.fr et au renseignement régulier de leur disponibilités, sous peine à défaut de perdre leur agrément.

Cette menace de sanction, longtemps combattue, a généré une ruée sur les inscriptions. Qui s’en étonne ?

Depuis ce matin L’assmat cherche à obtenir des réponses de la CNAF sur le site et l’accompagnement dont vont pouvoir bénéficier les assistantes maternelles pour cette nouvelle obligation. Nous n’avons pas de retour à ce stade.

La CGT Assmat, sur son compte Facebook relaie un message de la CNAF qui confirme les « difficultés techniques rencontrées sur le site depuis hier, qui ont eu pour conséquence l’indisponibilité du site entre 14h et 15h30 ce 31 août».

En cause semble-t-il, « une sur-sollicitation de la base de données lors des inscriptions ».

L’Ufnafaam confirme avoir reçu ces informations de la part de la CNAF.

Enfin alors que des campagnes d’emailing à destination des assistantes maternelles étaient initialement prévues les 31 août, 14 septembre et 28 septembre pour les informer, la CNAF annonce suspendre ces envois « dans l’attente d’un diagnostic complet et de la résolution du problème ».

Un couac très malvenu alors que le site monenfant.fr, ancienne version, était très critiqué.