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Covid- 19 : le point sur la distribution de masques aux assistantes maternelles

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Publié le 22/04/2020
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Parmi les professionnelles longtemps restées non prioritaires pour l’obtention de masques : les assistantes maternelles. A force de se mobiliser sur les réseaux sociaux ou via leurs représentants, elles commencent ici et là à en recevoir.

A défaut d’obtenir une distribution de masques homologués, les professionnelles doivent majoritairement se contenter de masques en tissu, via le système D et grâce aux bonnes volontés qui manient tissu, élastiques, filtres et machines à coudre pour leur en fournir. Ainsi, à Lestiou, dans le Loir-et-Cher, une association a distribué aux assistantes maternelles du village des masques en tissu confectionnés par des couturières, qui s’appuient sur des tutoriels de services hospitaliers, comme le rapporte La Nouvelle République.
 

Des couturières très utiles

A Sablé-sur-Sarthe (72), 50 couturières ont également répondu à l’appel de la Communauté de Communes, selon le site actu.fr, pour confectionner des masques respectant les normes AFNOR. Ils doivent être mis à disposition des 200 assistantes maternelles de l’agglomération. De nombreuses initiatives similaires sont relatées par les quotidiens de presse locale et régionale.

 

Masques homologués

Sur les territoires, les masques homologués arrivent toujours au compte-goutte et commencent à être distribués aux professionnelles. Selon l’Union, le département de l’Aisne annonce ainsi la dotation unique de 30 masques à chaque assistante maternelle en activité, qu’elles doivent retirer dans leur mairie de résidence, munies d’une attestation signée par au moins un parent-employeur.

Une telle distribution a également commencé dans la Flandre intérieures, le Lot-et-Garonne, l’Hérault, et est annoncée en Gironde, notamment.
 

Pétition

L’obtention de masques est demandée depuis le début de la crise sanitaire par les professionnelles, amenées à maintenir leur activité auprès des enfants, considérés alors comme figurant parmi les principaux transmetteurs du coronavirus. Le 15 avril, la CGT lançait une pétition et adressait un courrier en ce sens à Olivier Véran, ministre de la Santé.