La rapporteure Isabelle Santiago souhaite mettre en lumière « tous les manquements » de la protection de l’enfance et parvenir à un plan d’urgence effectif.
Commission d’enquête, comité de vigilance des enfants placés, travaux État-Départements : en quelques mois, la protection de l’enfance est devenue un enjeu politique majeur dans un contexte de très forte tension du secteur.
Après le dépôt de plusieurs propositions de commissions d’enquête sur l’Aide sociale à l’enfance, le sujet a provoqué des échanges houleux hier à l’Assemblée.
Les représentants de la petite enfance et de la protection de l’enfance demandent à la nouvelle ministre déléguée d’agir vite dans un contexte de crise avancée des deux secteurs.
Le drame s’est produit dans le Puy-de-Dôme alors que le décret d’application de la mesure interdisant les placements en hôtel à partir du 1er février 2024 se fait toujours attendre.
Dans l’attente de la nomination de secrétaires d’État ou de ministres délégués, un décret précise les contours des missions de la ministre du travail, de la santé et des solidarités.
Depuis septembre, les appels à un plan Marshall ou à des assises se multiplient pour un secteur dont la situation dégradée ne cesse d’être dénoncée, sur fond de débat sur sa renationalisation.
Présentées hier lors du troisième comité interministériel à l’enfance par Élisabeth Borne, les mesures destinées à l’enfance en danger font l’impasse sur les besoins du secteur qui accueille les enfants protégés.