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MAM : les aides maintenues jusqu'au 31 juillet 2022

MAM : les aides maintenues jusqu'au 31 juillet 2022.
Publié le 22/12/2021
Frédéric Conseil
Rédacteur en chef
En raison de la situation épidémique, l'aide exceptionnelle aux maisons d'assistantes maternelles impactées par la crise sanitaire est prolongée sur le premier semestre 2022.

L’aide exceptionnelle de 3€ par jour et par place fermée en raison de la crise sanitaire bénéficie aux Maisons d’assistantes maternelles (MAM) constituées en personne morale, qui ont des charges locatives (loyer ou remboursement de prêt) et ne perçoivent pas le fonds de solidarité.

Le versement de cette aide a été régulièrement prolongé et élargi à de nouveaux critères au fur et à mesure de l’avancée de la crise sanitaire et devait s'interrompre au 31 décembre 2021. Au total, 0,6 millions d'euros leur auraient été attribuées à ce titre au cours de l'année 2021.

Compte-tenu de la circulation toujours active du virus et de la hausse du nombre de contaminations ces dernières semaines, le conseil d’administration de la Cnaf a approuvé mardi 21 décembre, le prolongement de l'aide dans des conditions identiques, jusqu’au 31 juillet 2022.

Rappel des critères

Les MAM peuvent bénéficier de l’aide exceptionnelle dans les situations suivantes :

→ fermeture totale ou partielle de l’équipement en raison du Covid, sur arrêté préfectoral ou à défaut sur avis de l’Ars ou du conseil départemental ;

→ fermeture totale ou partielle de la structure à l’initiative du gestionnaire en raison de l’absence d’assistantes maternelles malades du Covid, en arrêt de travail dérogatoire, cas contact ou personnes vulnérables ;

→ fermeture totale ou partielle à l’initiative du gestionnaire en raison d’un enfant testé positif au Covid ;

→ places inoccupées par des enfants identifiés comme « cas contacts » par l’assurance maladie ou dont au moins un des parents est à l’isolement (arrêt de travail dérogatoire, malade du Covid ou cas contact) ;

→ places inoccupées par un enfant dont au moins un des parents dont au moins un des parents est travailleur indépendant, en activité partielle ou en autorisation spéciale d’absence (ASA), en raison des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre la propagation du virus.