Les assistantes maternelles devront déclarer leurs disponibilités a minima tous les six mois sur monenfant.fr à compter du 1er septembre, sous peine de sanction.
Les enfants de moins de 6 ans sont la catégorie la plus exposée aux prescriptions médicamenteuses. L’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) tire la sonnette d’alarme. Pour l’organisme, ce niveau de prescription, l’un des plus élevés au monde, marque un constat d’échec.
Dans un rapport publié le 12 mars sur la protection de l’enfance gérée par la Ville de Paris, la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France émet constats et recommandations pour l’accueil familial.
Longuement attendue, la réforme qui assouplit les conditions d’exercice et prévoit de nouvelles obligations pour les assistantes maternelles sera mise en oeuvre au deuxième semestre 2021. Gros plan sur les modifications majeures et les réactions de la profession.
Six syndicats représentant les assistantes maternelles souhaitent que les textes évoluent sur le nombre d’enfants accueillis, l’administration des médicaments et la maîtrise du français lu.
Le texte en cours de préparation veut limiter à six le nombre d'enfants de tous âges présents simultanément chez l’assistante maternelle, dont au maximum quatre enfants de moins de trois ans.
Maîtrise du français lu, inscription dans un registre dédié : le projet d’ordonnance en cours d’élaboration prévoit d’encadrer l’administration des médicaments par les professionnels de la petite enfance.
Selon une réponse ministérielle, la question de l’aide à la prise de médicaments en cas d’accueil individuel fera l’objet d’une réflexion en 2019 dans le cadre de l’adoption d’ordonnances dans le domaine de la petite enfance.
Diarrhée, rhume, toux, reflux du nourrisson… Avoir recours à des médicaments en dehors de toute prescription médicale peut être inutile, voire dangereux pour les enfants.