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Assistantes maternelles : les syndicats demandent des mesures immédiates

Publié le 13/04/2021
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Après le boycott de la visioconférence entre le gouvernement et les organisations représentatives ce matin, l'intersyndicale dénonce la mauvaise gestion de crise et demande plusieurs mesures pour les professionnelles.

#ASSMATSMEPRISEES : un slogan brandi silencieusement devant le secrétaire d’État Adrien Taquet par la CGT, FO, l’UNSA, le SPAMAF et la CSAFAM pour« traduire la colère des professionnelles ». Si l’intersyndicale n’a pas souhaité s’exprimer lors de cette visioconférence « après l’énorme cafouillage et les décisions contradictoires intervenues autour du 1er avri», elle a toutefois demandé des mesures immédiates.

Parmi elles :

→ l’accès immédiat à la vaccination pour les assistantes maternelles volontaires

→ l’accès à un droit de retrait ouvrant droit à indemnisation à 100 % si les professionnelles craignent pour leur santé, particulièrement pour les femmes enceintes.

un maintien de salaire à 100% pour les professionnelles vulnérables ou obligées de renoncer à leur travail pour s'occuper de leurs enfants de moins de 16 ans.

→ l’augmentation de l'aide aux MAM, versée dès la fin du mois d'avril.

→ le versement d’une prime pour celles qui continuent à travailler, notamment en contribuant à l'accueil des enfants des soignants.

→ le maintien de l’abattement dont les assistantes maternelles bénéficient normalement pendant les périodes d’activité partielle.

L’UNSA Pro Assmat explique sur Facebook le choix du silence lors de cette réunion : « lorsqu'on dit les choses, nous ne sommes pas entendus ».

« Décisions contradictoires, fausses promesses, le gouvernement n'en finit pas de mener une politique totalement décousue pour affronter la crise sanitaire » souligne la CGT Services à la personne.