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Assistantes maternelles : les préconisations du rapport non publié

Assemblée nationale
Publié le 26/03/2018
Un rapport visant à rénover la politique familiale a été abandonné à l’aube de sa présentation le 21 mars à l’Assemblée nationale, sur fond de querelle politique. Il contenait des propositions pour les assistantes maternelles, la formation et les MAM.

Le rapport parlementaire sur la politique familiale qui devait être présenté à l’Assemblée nationale le 21 mars 2018 proposait de créer un droit opposable à la formation pour les assistantes maternelles et de faciliter la création des Maisons d’assistantes maternelles (MAM), selon le député Gilles Lurton (Les Républicains).

L’élu d’Ille-et-Vilaine a refusé le 19 mars de signer le rapport qu’il préparait depuis plusieurs mois avec le député Guillaume Chiche (La République en marche), au motif d’un désaccord sur une éventuelle suppression du quotient familial. Un refus de signature de l’un des co-rapporteurs entraîne l’absence de présentation du texte en commission des affaires sociales, et donc l’absence de vote et de publication des propositions.

« Nous nous sommes rendus compte en recevant les assistantes maternelles qu’elles avaient besoin d’un accès plus facile à la formation, et notamment à la formation continue, explique Gilles Lurton. Une des difficultés pour elles consiste à dire aux parents qu’elles souhaitent aller se former, d’où notre proposition de créer un droit opposable aux parents pour la formation ».

Deuxième proposition, selon le député : faciliter la création des MAM. « C’est un bon dispositif, intéressant, qui leur permet de sortir du domicile et de travailler à plusieurs. Mais la création d’une MAM est un parcours très complexe, qui prend plusieurs années. Nous souhaitions proposer que les règles soient simplifiées et identiques d’un département à l’autre ».

Que vont devenir ces propositions ? « Le rapport existe, nous avons bien travaillé, je me servirai des propositions dans les discussions sur le prochain Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) » termine Gilles Lurton.