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Vaccination prioritaire dès aujourd’hui et tests salivaires en MAM

Publié le 24/05/2021
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Toutes les assistantes maternelles et familiales peuvent désormais accéder à la vaccination avec des créneaux dédiés. Le ministère des Solidarités a également actualisé ses consignes relatives aux tests salivaires en MAM.

Une semaine avant l’ouverture de la vaccination à tous les adultes contre le Covid-19, le ministère des Solidarités et de la Santé a publié samedi une nouvelle liste de professionnels prioritaires pour la vaccination à partir d’aujourd’hui lundi 24 mai.

Toutes les assistantes maternelles et familiales sont concernées et peuvent donc accéder à la vaccination, car elles font partie des professionnels « considérés comme les plus exposés au virus ».

Selon la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), des plages horaires leur seront dédiées dans les centres de vaccination, sous réserve de présenter un justificatif d’éligibilité : déclaration sur l’honneur et bulletin de salaire pour les salariés et, le cas échéant, carte professionnelle.

Tests salivaires

La DGCS a également diffusé samedi une actualisation des modalités de déploiement des tests salivaires dans les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) et les Maisons d’assistantes maternelles (MAM), considérés comme « un levier essentiel de dépistage et de surveillance épidémiologique ».

Cette note (informations à consulter sur le blog de la CGT Assmat) précise les différentes étapes permettant « la réussite de ce dispositif », dont la mise en relation des MAM avec un laboratoire préalablement recensé par l’Agence régionale de santé (ARS) et le circuit de transmission des données.

Elle indique également qu’outre les enfants, les professionnels sont éligibles aux tests salivaires : dans ce cas, si leur coût est pris en charge par l’employeur, les professionnels restent « redevables d’une participation forfaitaire, comme tout acte ou produit médical ». Cette participation s’élève à 1 ou 2 euros par test, avec un plafond global à 50 euros par an.

La note précise également que le refus par les parents d’un prélèvement salivaire sur l’enfant « ne doit pas avoir de conséquence sur l’accueil de l’enfant ».