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Petite enfance : syndicats et associations demandent la prime Ségur

Publié le 28/02/2022
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Cinq organisations ont adressé un courrier à la présidente du Comité de filière petite enfance jeudi afin d’obtenir la prime mensuelle de 183 euros pour des professionnelles « à bout de souffle ».

La profonde crise qui traverse le secteur social et médico-social touche l’ensemble des professionnels, dont ceux oeuvrant dans le champ de la petite enfance. Pourtant, si la prime mensuelle issue du Ségur de la Santé sera élargie à compter du mois d’avril – après une longue bataille dans la rue – aux travailleurs sociaux jusqu’ici oubliés, elle n’est toujours pas versée dans le champ de la petite enfance.

Jeudi, la Fneje, avec l’Anamaaf, la CGT, le SNPPE et l’Ufnafaam, ont adressé un courrier à Elizabeth Laithier, présidente du comité de filière petite enfance, afin qu’elle intercède auprès du gouvernement pour que cette prime mensuelle d’un montant de 183 euros s’adresse aussi à l’ensemble des professionnels du secteur de la petite enfance. Car eux aussi sont « restés mobilisés tout au long de cette crise durable, pour accueillir les enfants des professionnels de santé en priorité puis toutes les familles, ceci avec des protocoles sans cesse changeants, parfois sans délai et sans protection maximale, pas de masques FFP2 pour eux par exemple » écrivent les organisations.

Dans ce contexte difficile, la réforme des modes d’accueil, qui commence à s’appliquer, est venue « aggraver les conditions de travail déjà tendues » soulignent-elles.