Vous êtes ici

Après son refus initial, la CSAFAM a signé la nouvelle convention collective

Après son refus initial, la CSAFAM a signé la nouvelle convention collective
Publié le 03/11/2023
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Le syndicat représentatif explique son choix par la volonté d’être présent dans toutes les actions de la branche professionnelle des particuliers employeurs et de l'emploi à domicile.

Par une lettre adressée à la Direction générale du travail le 12 juin 2023 et parue au Bulletin officiel des conventions collectives (BOCC) , la Confédération des salariés du particulier employeur, assistants familiaux et assistants maternels (Csafam) annonçait avoir adhéré à la Convention collective de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile (CCN), rénovée le 15 mars 2021.

Pourtant, à l’approche de la fin des travaux de la convention collective, la CSAFAM avait annoncé son refus d’y apposer sa signature, contrairement à tous les autres syndicats représentatifs. Accueil de fratries, durée du travail, rémunération : le syndicat avait détaillé l’ensemble de ses griefs dans une lettre ouverte au directeur général du travail.

Pourquoi signer deux ans après ? «  Les raisons initiales de notre refus sont toujours valables, mais le fait de ne pas adhérer à la convention collective risquait de nous fermer des portes, notamment celles de la future plateforme France Emploi Domicile » , explique Nathalie Schorr, secrétaire confédérale. Cette plateforme qui doit être prochainement présentée par la Fepem, sera notamment un portail vers lequel «  un particulier employeur ou une assistante maternelle pourront chercher des informations sur leurs droits, il est donc important que notre logo y figure aux côtés des autres syndicats représentatifs » poursuit Nathalie Schorr.

Autre argument en faveur de la signature de la convention : la participation aux réunions avec le gouvernement. «  Nous avions parfois été écartés en raison d’une confusion entre adhésion à la convention collective et représentativité  » indique la secrétaire confédérale.

« Enfin, nous notons que le dialogue social est ouvert en ce moment et que nous obtenons des avancées, comme les dernières augmentations qui sont allées au-delà du minimum légal, et nous espérons obtenir d’autres avancées, notamment sur la régularisation à la fin du contrat de travail »  poursuit Nathalie Schorr.