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Accueil individuel : l’Ufnafaam dénonce un « arrêt » des mesures depuis la succession de ministres

Accueil individuel : l’Ufnafaam dénonce un « arrêt » des mesures depuis la succession de ministres
Publié le 19/02/2024
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Dans un communiqué publié vendredi, la fédération regrette que le premier mode d’accueil n’ait pas été considéré comme prioritaire par Sarah El Haïry, alors que des contacts ont déjà été pris avec des représentants du secteur.

Assez logiquement, en tant que présidente du comité de filière petite enfance, Élisabeth Laithier a été contactée par la ministre déléguée à l’enfance et aux familles dès le lendemain de sa nomination. « Nous devrions nous rencontrer très rapidement pour faire un point sur les chantiers en cours » déclare-t-elle.

Selon nos informations, d’autres contacts ont été pris avec des acteurs du secteur, y compris du secteur privé… mais l’Ufnafaam, principale fédération représentative des assistantes maternelles, n’a pas fait partie des heureux élus. Pourtant, fait-il le rappeler ici, l’accueil individuel reste le premier mode d’accueil français.

L’accueil familial aussi en attente

Une invisibilité difficilement supportable pour l’Ufnafaam qui demande à Sarah El Haïry de reprendre les travaux et valoriser les professionnels afin de créer « un choc d’attractivité essentiel », dans un communiqué publié vendredi.

Et ce autant pour l’accueil individuel que l’accueil familial en protection de l’enfance, deux secteurs où l’hémorragie risque de s’aggraver si rien n’est fait, explique en creux l’Ufnafaam.

De son côté, Élisabeth Laithier fera part de trois priorités à la ministre déléguée : aboutir enfin à une revalorisation salariale des professionnels, mettre en œuvre le plan de soutien aux assistantes maternelles annoncé en octobre par l’ancienne ministre Aurore Bergé, lancer l’observatoire de la qualité de vie et des conditions de travail de la petite enfance.

En somme, relancer des chantiers qui n’ont pu que pâtir de l’instabilité ministérielle des derniers mois