La rapporteure Isabelle Santiago souhaite mettre en lumière « tous les manquements » de la protection de l’enfance et parvenir à un plan d’urgence effectif.
Dans ses conclusions remises hier à Emmanuel Macron, une commission recommande une forte régulation des écrans dès la petite enfance, plus particulièrement dans l’accueil individuel.
Alors qu’aucune annonce sur la mise en œuvre du plan de soutien aux assistantes maternelles n’a été faite six mois après, Sarah El Haïry entame de nouvelles consultations territoriales sur le service public de la petite enfance.
Commission d’enquête, comité de vigilance des enfants placés, travaux État-Départements : en quelques mois, la protection de l’enfance est devenue un enjeu politique majeur dans un contexte de très forte tension du secteur.
Les services de Protection Maternelle et Infantile (PMI) sont chargés de l’évaluation et du suivi de l’agrément des assistants maternels. Ils se doivent de respecter les textes législatifs en vigueur tout comme le référentiel qui leur est destiné.
Une proposition de loi déposée hier vise l’ensemble des professionnels de la petite enfance et souhaite également réformer la formation initiale des assistantes maternelles.
Le syndicat professionnel dénonce plusieurs faits allant du « harcèlement » à l’absence de présomption d’innocence et demande aux ministres en charge des modes d’accueil de prendre des mesures urgentes.
Après l’annonce par la Cnaf de la création de financement supplémentaire pour la rémunération des personnels de crèches, le CNAMCF et le SNPPE expriment leur déception.
Si la ministre déléguée Sarah El Haïry annonce un projet de décret la semaine prochaine, le lancement de cette base de données se heurte à des difficultés techniques et opérationnelles.
Des enfants âgés de 10 ans en moyenne, des garçons légèrement majoritaires, accueillis principalement par un couple dans une maison : une étude publiée aujourd’hui par la Drees complète les statistiques publiques sur les enfants placés chez des assistants familiaux.