Si le collectif Pas de bébé à la consigne poursuit sa mobilisation contre la réforme, les syndicats d’assistantes maternelles restent en retrait et Adrien Taquet s’adresse aux professionnels.
Les appels au rassemblement contre la réforme des modes d’accueil ont engendré de la confusion pour les assistantes maternelles, obligeant collectifs et syndicats à s’expliquer.
Le collectif Pas de bébés à la consigne invite les professionnels de l’accueil individuel et collectif à lutter contre le contenu de la réforme prévue par le gouvernement.
Lors d’une conférence de presse tenue le 8 juillet, le syndicat Force Ouvrière a présenté un recueil de témoignages d’assistantes maternelles pendant la crise sanitaire, outil de revendications auprès des partenaires sociaux et du gouvernement.
Un millier d’assistantes maternelles se sont rassemblées samedi et plusieurs milliers de professionnels de l’accueil collectif ont débrayé le 28 mars. Des mobilisations aux motifs différents qui se poursuivront dans les semaines à venir et pourraient converger.
Lutte contre la réforme du cumul emploi-chômage pour les assistantes maternelles, mobilisation pour « un printemps des modes d’accueils » organisée par le collectif Pas de bébés à la consigne : les professionnels sont invités à se rassembler les 28 et 30 mars 2019.
Selon les organisateurs, plus d’un millier d’assistantes maternelles ont manifesté samedi dans 32 villes, un chiffre similaire à celui de la précédente mobilisation, mais avec une visibilité accrue.
À l’appel de FGTA-FO, de la CGT et du collectif Assistants maternels en colère Gilets roses, soutenus par la plupart des syndicats représentatifs de la profession, les assistantes maternelles vont de nouveau se mobiliser le samedi 9 mars contre la réforme de l’allocation de retour à l’emploi (ARE).