Une série de décrets publiés fin avril encadre les conditions du versement de la revalorisation de 183 euros nets mensuels pour les travailleurs sociaux jusqu’ici exclus, mais les assistants familiaux ne sont pas concernés.
Le SNPPE a appelé hier à une journée d’action pour l’ensemble du secteur et la CGT Assmat demande l’ouverture de négociations de branche pour augmenter les minima des assistantes maternelles.
Dans une tribune, 250 professionnels et militants sonnent l’alarme face aux défaillances du secteur et demandent aux candidats de se positionner sur la création d’un cadre commun pour tous les enfants et adolescents.
L’Unsa Proassmat soutient la grève pour le pouvoir d’achat des salariés demain et le SNPPE appelle à débrayer le 31 mars pour la reconnaissance des professionnels.
Les organisations syndicales saluent la mobilisation des assistantes maternelles, mais repartent quasi bredouilles de leur réunion avec les représentants du gouvernement.
A l’appel de plusieurs syndicats et collectifs, les travailleurs sociaux seront en grève aujourd’hui pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, obtenir une revalorisation salariale et des moyens.
Au Québec, après d’intenses négociations et de grands mouvements de grève, les assistantes maternelles ont obtenu en septembre une augmentation historique des subventions de l’État pour revaloriser leur rémunération.