Sans surprise, le conseil d’administration de la CNAF a élargi mardi les mesures de soutien pour les établissements d’accueil du jeune enfant pour faire face aux nouvelles restrictions.
Dans une foire aux questions diffusée cet après-midi, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) tente de lever les ambiguïtés persistantes pour l’exercice de l’accueil individuel.
Entre le marteau du décret et l’enclume des consignes gouvernementales, les professionnelles exerçant en MAM ont cherché des réponses pendant tout le week-end. Résultat : certaines ouvrent, d’autres ferment, toutes s’adaptent faute de clarté.
Tout en recommandant aux parents « dans un esprit de responsabilité collective, de ne pas y recourir, sauf en cas d’absolue nécessité », le ministère confirme le maintien de l’accueil de jeunes enfants par les assistantes maternelles qu’elles exercent à leur domicile ou en MAM, qu’elle soient employées par un particulier ou une crèche familiale.
Dans une circulaire publiée le 17 mars, la CNAF précise les conditions d’accès au Plan d’investissement pour l’accueil du jeune enfant (Piaje) par les MAM.
La CNAF étend le versement des aides exceptionnelles en cas de suspension de l’accueil de tous les enfants d’un groupe lorsqu’un enfant a été testé positif.
Un projet de maison d’assistantes maternelles (MAM), comme tout projet, s’envisage à court, moyen et long termes. Ce n’est pas uniquement un projet collectif, c’est un projet personnel qui s’inscrit dans un projet collectif.
Le conseil d’administration de la CNAF a voté hier le prolongement et l’élargissement jusqu'au 30 juin des aides pour les crèches et les maisons d'assistantes maternelles impactées par l'épidémie.