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Une stratégie pour la protection de l’enfance présentée en mai 2018

ONPE, Douzième rapport au Parlement et au Gouvernement
Publié le 18/01/2018
Quelle place sera accordée à l’accueil familial dans la politique de prévention annoncée par Agnès Buzyn ? Alors que l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) appelle à le valoriser, il fera l’objet de plusieurs études en 2018.

La ministre des Solidarités et de la Santé, Madame Agnès Buzyn, a présenté le 15 janvier 2018 devant le Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE) ses orientations en matière de protection de l’enfance.

Elle annonce qu’elle concentrera son action « pour les années à venir » sur la lutte contre toutes les violences faites aux enfants, la prévention des difficultés et des ruptures de vie des enfants et des familles, l’accompagnement des jeunes majeurs et l’accès aux soins des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE).

Cette stratégie nationale de protection de l’enfance et de l’adolescence 2018-2022 sera présentée en mai 2018. Elle « s’inscrira pleinement dans le cadre de la loi du 14 mars 2016 et dans le suivi des recommandations du Comité des droits de l’enfant de l’Organisation des nations unies (ONU) ». A ce stade, l’attention qui sera accordée à l’accueil familial, premier mode d’accueil des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), n’a pas été précisée.

L’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) annonce dans son rapport annuel publié le 12 janvier 2017 qu’il fera l’objet de nouvelles études. Une étude qualitative exploratoire sur les conditions d’exercice du métier d’assistant familial va être publiée mi-2018 par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). L’Association nationale des placements familiaux (ANPF) mène également une étude sur les modalités d’évaluation de la situation de l’enfant accueilli en placement familial dans le secteur habilité.

L’ONPE rappelle enfin que plusieurs départements sont « particulièrement préoccupés » de la difficulté à renouveler leurs effectifs d’assistants familiaux  et souligne « l’importance des enjeux afférents à ce mode d’accueil en ce que cette forme de suppléance peut à la fois répondre aux besoins de santé physique, psychique et de développement harmonieux et offrir une sécurité d’attachement à un enfant confié à l’ASE ».

ONPE, Douzième rapport au Parlement et au Gouvernement, 12 janvier 2018