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La stratégie de protection de l’enfance repoussée à janvier 2019

enfant en danger
Publié le 23/11/2018
À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant mardi, le gouvernement et la présidence ont annoncé plusieurs mesures, dont la nomination d’un haut-commissaire en charge de la protection de l’enfance.

Annoncée en mai, puis en septembre, la stratégie de protection de l’enfance va de report en report : elle est désormais prévue pour début 2019, à l’occasion du trentième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Le Président de la République l’a annoncé par communiqué le 20 novembre, à l’issue de sa rencontre avec le Défenseur des droits, Jacques Toubon, et la Défenseure des enfants, Geneviève Avenard, pour la remise du rapport sur les droits de l’enfant consacré cette année à la petite-enfance.

Il s’agira d’une stratégie « interministérielle », puisque l’Elysée a souhaité la nomination d’un haut-commissaire en charge de la protection de l’enfance, qui sera nommé en Conseil des ministres d’ici au 15 décembre.

La lutte contre les violences faites aux enfants constituera un axe prioritaire. Une campagne de sensibilisation a été lancée le 20 novembre Sur France 2 et sera visible sur internet jusqu’au 24 novembre, invitant le grand public à appeler le 119 en cas de doute sur les dangers encourus par un enfant. Selon Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, le gouvernement soutiendra également la proposition de loi visant à interdire les violences éducatives ordinaires, qui sera débattue à l’assemblée nationale le 29 novembre.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a également annoncé la prise en charge à 100 % des frais de santé des enfants placés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), afin qu’ils puissent avoir « un parcours coordonné » de soin, qui fait souvent défaut aujourd’hui.