Un baromètre de la qualité de vie au travail des assistants familiaux

« Ce baromètre, conçu par des professionnels pour des professionnels, vise à faire entendre notre voix collective, celle de 40 000 assistants familiaux qui s’efforcent tous les jours, chez eux, dans des conditions de plus en plus difficiles, d’accompagner des milliers de jeunes dans des situations sociales compliquées, qui nécessitent toute leur attention et leur professionnalisme » écrit l’Anamaaf pour présenter ce questionnaire en ligne.

Pour y participer, prévoyez 20 à 30 minutes pour répondre à une centaine de questions sur votre activité : nombre de jeunes accueillis en 2021, nombre de chambres dans la maison, avec ou sans jardin, type d’employeurs, accueil relais effectués, relations avec les enfants accueillis, satisfaction au travail, rémunération, etc.

La participation, jusqu’au 31 janvier prochain, est anonyme. Le baromètre réalisé avec la Confédération Associative Syndicale des Assistants Maternels, Assistants et Accueillants Familiaux (CASAMAAF), en collaboration avec le SAF Solidaires et des groupes Facebook privés réunissant près de 7 000 Assistants familiaux, laisse la possibilité aux professionnels de s’exprimer sur des points particuliers.

Indicateurs représentatifs

Less données seront ensuite analysées par Nathalie Chapon, sociologue et chercheure au Centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d’histoire à l’Université d’Aix-Marseille, spécialiste de l’accueil familial. Un rapport est attendu en juin 2022, mais les premiers résultats devraient être diffusées courant mars ou avril.

« Notre métier a plus que jamais besoin d'indicateurs objectifs et représentatifs, pour appuyer nos demandes d'évolutions : plus il y aura de réponses de professionnel.les et mieux nous pourrons collectivement argumenter nos demandes auprès des pouvoirs publics » insiste Marie-Noëlle Petitgas, présidente de l’Anamaaf.

Ce baromètre intervient alors que la réforme du statut des assistants familiaux se mettra en place progressivement à partir de 2022, à la suite du projet de loi sur la protection des enfants, adopté par la commission mixte paritaire, réunissant députés et sénateurs, le 11 janvier.