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Modes d’accueil : les professionnels toujours mobilisés

mobilisation petite enfance
Publié le 03/04/2019
Un millier d’assistantes maternelles se sont rassemblées samedi et plusieurs milliers de professionnels de l’accueil collectif ont débrayé le 28 mars. Des mobilisations aux motifs différents qui se poursuivront dans les semaines à venir et pourraient converger.

Pour cette troisième journée de mobilisation contre la réforme du cumul emploi-chômage, samedi 30 mars, un millier d’assistantes maternelles se sont mobilisées dans 22 villes, selon Stéphane Fustec, représentant national de la CGT - Services à la personne. « Elles étaient moins nombreuses mais toujours déterminées et comptent bien continuer jusqu’à l’obtention de réponses de la part du gouvernement, qui ne donnent pour l’instant aucun signal » décrit-il.

Un autre rassemblement se profile le 27 avril. « Nous allons essayer de nous connecter avec les professionnels de crèches qui se sont également mobilisés la semaine dernière afin de voir si nous pouvons mener des actions communes » poursuit Stéphane Fustec.

A l’appel du collectif Pas de bébés à la consigne, plusieurs milliers de professionnels de la petite enfance ont débrayé jeudi 28 mars dans 40 villes contre les risques de dégradation des conditions d’accueil, dans le cadre de la réforme des modes d’accueil par ordonnances. Plusieurs centaines de structures collectives ont également été fermés ce jour-là.

« Notre mobilisation porte sur les conditions d’accueil collectif et individuel, et non sur des questions statutaires, mais il est certain que si les assistantes maternelles connaissent plus d’insécurité avec la réforme du cumul-emploi chômage cela ne va pas aller dans le bon sens et va dégrader les conditions d’accueil » décrit Pierre Suesser, représentant de Pas de bébés à la consigne.

Le collectif a lancé le 2 avril un appel-pétition pour une réforme qui puisse développer une offre d’accueil des jeunes enfants de qualité et « favoriser l’accessibilité de tous les modes d’accueil et veiller à l'inclusion la plus large des enfants en situation de handicap ou de maladie chronique ». Cette pétition qui reprend les vingt propositions pour un « printemps des modes d’accueil » avait déjà recueilli près de 10 000 signatures dès le lendemain matin.