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Assistants familiaux : bilan de la concertation le 5 février

Publié le 01/02/2021
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
Après un an de négociations, une synthèse des mesures visant à réformer le statut des assistants familiaux sera présentée vendredi, avant un arbitrage par le gouvernement.

Selon plusieurs retours, les débats au sein du groupe de travail ont été houleux : trop d’intervenants, trop de contributions ou trop d’attentes pour une profession précarisée qui joue ici une partie de son avenir ?

Vendredi 5 février, les assistants familiaux ne devraient pas encore être fixés sur les mesures à venir, par voie législative et réglementaire, pour améliorer leur statut. Mais les grandes orientations issues du groupe de travail et des longs mois de négociations seront présentées par visio dans l’après-midi aux participants.
 

Espoirs

« Je pense que nous avons été écoutés sur plusieurs points et que nous pouvons espérer être reconnus comme des assistants familiaux-travailleurs sociaux en tant que tels » suggère Annick Moine, présidente de la Fédération nationale des assistants familiaux (FNAF). Elle salue déjà la création d’un registre national des agréments, une mesure rappelée mercredi par le secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles Adrien Taquet.

« Si la profession pouvait gagner en considération et en soutien, ce serait un soulagement, car c’est bien la reconnaissance et la valorisation du statut qui attirera à l’avenir des professionnels vers ce métier » souligne Martine Orlak, présidente de l’UFNAFAAM.

De leur côté l’ANAMAAF, le SAF Solidaires et la CASAMAAF ont adressé récemment au gouvernement une synthèse de leurs attentes sur cette refonte, qui concerne aussi le métier d’assistante maternelle. « Nous avons jugé bon de communiquer cette synthèse car nous n’avons à ce jour aucun retour sur les propositions émises lors des groupes de travail, et nos attentes vont au-delà de la rémunération puisque nous demandons la réintégration dans le code du travail » souligne Marie-Noëlle Petitgas, co-présidente de l’ANAMAAF.
 

Friture sur la ligne

A noter que des scissions côté représentants sont apparues pendant ce chantier et ont conduit la FNAF, qui travaillait auparavant avec le SAF Solidaires et l’ANAMAAF, à s’extraire de cette alliance.